A l’issue d’un atelier sur les berges de la lagune Ebrié, 24 agents des collectivités territoriales de Districts autonomes de Yamoussoukro et de la Région du Bélier (centre) ont reçu leur attestation de fin de formation du ministre de l’Intérieur et de la sécurité, le général Vagondo Diomandé.
Cette cérémonie s’est déroulée au cabinet du ministre au Plateau, en présence du directeur général de l’Office national de l’Etat civil (Oneci), Christian Ago Kodia et du partenaire technique associé au projet, Civipol, par ailleurs représentant des autres partenaires dont l’Union européenne.
Durant trois jours de formation, ces acteurs de l’Etat civil ont été outillés aux principes et fondements de la matière (Etat civil), à son administration et à la qualité du service public y afférent. Le ministre Vagondo Diomandé s’est félicité de cette initiative visant un Etat civil de qualité.
« Faisons-en sorte que la Côte d’Ivoire puisse être en phase avec l’ensemble des faits d’Etat civil à partir d’une époque donnée », a dit Vagondo Diomandé, en prenant comme point de départ cette cérémonie de lancement officiel.
Pour lui, il s’agit d’améliorer le dispositif existant « afin de pouvoir léguer à ceux qui assurent la relève quelque chose de consistant ». Il a par la suite appelé à la contribution et à l’engagement des acteurs de l’Etat civil dans la mise en œuvre de la politique du gouvernement sur la gestion des données pour l’élaboration des politiques publiques.
« Votre contribution est importante pour mettre en œuvre, la nouvelle approche de l’Etat civil en Côte d’Ivoire dictée par la vision du président de la République », a-t-il ajouté, avant de les mettre en mission et leur demandant de faire en sorte que l’apprentissage reçu soit le chemin que les agents de l’Etat civil empruntent.
« Vous avez été formés aujourd’hui, soyez immédiatement à votre tour des formateurs pour que cela puisse fonctionner dans toutes les localités et sur toutes les collectivités qui seront emmenées à enregistrer les faits d’Etat civil », a engagé le ministre.
Selon le directeur général de l’Oneci dans la perspective d’améliorer les taux de déclaration et d’enregistrement à l’Etat civil, avec les technologies déployées, ce qui devrait permettre une influence positive sur les résultats attendus.
Il a fait observer des dysfonctionnements à résoudre, dont l’éloignement des centres d’Etat civil des populations, l’insuffisance des moyens visant à l’amélioration du capital humain et la non acceptation de l’Etat civil par des populations.
Le directeur général de l’Oneci a assuré qu’avec les services déployés, on peut maintenant établir depuis le centre de santé l’extrait d’acte de naissance d’un enfant avant sa sortie de la maternité.
Le 09 mars dernier, à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé, a lancé la vulgarisation de l’Etat civil, à travers un logiciel dédié. Et ce, dans l’optique de la modernisation de l’Etat civil en Côte d’Ivoire.
AP/APA