L’Afrique du Sud affirme qu’elle va prendre contact avec les parties belligérantes dans les combats au Soudan en vue de les amener à trouver une solution négociée au conflit qui a fait plus de 400 morts depuis le 15 avril.
Les initiatives africaines se multiplient pour le retour de la paix au Soudan. Après l’Union africaine (UA), c’est au tour de l’Afrique du Sud d’offrir sa médiation pour faire taire les armes. Dans un communiqué publié dimanche, le bureau du président Cyril Ramaphosa a déclaré que le dirigeant sud-africain était préoccupé par la situation à Kharoum, qu’il a décrite comme « un revers dans les efforts de l’Afrique pour faire taire les armes et inaugurer une période durable de paix, de stabilité et de développement ».
En tant que membre du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, l’Afrique du Sud est saisie de la situation au Soudan, où une lutte vicieuse pour le pouvoir entre l’armée régulière et la force paramilitaire de soutien rapide a conduit à des violences dans tout le
pays.
Selon la présidence, même si Pretoria soutient le rôle joué par l’UA, l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) dans leur rôle de médiation au Soudan, Pretoria tentera d’approcher les parties belligérantes séparément.
« Nous nous engagerons directement auprès des chefs des forces armées soudanaises dans le cadre de nos efforts en faveur de la paix au Soudan », a déclaré le gouvernement sud-africain.
L’Afrique du Sud a réitéré son appel aux parties impliquées dans le conflit pour qu’elles tiennent compte des appels internationaux à un cessez-le-feu immédiat, alors que des civils non armés, notamment des visiteurs de nombreuses régions du monde, restent bloqués et manquent rapidement de provisions.
La lutte pour le pouvoir a entraîné de lourds bombardements dans la capitale Khartoum et ailleurs dans le pays, et des milliers de personnes ont été blessées.
NM/jn/fss/ac/APA