La grève des pharmaciens, le secteur culturel, l’importation des bovins et le projet de loi relatif aux crypto-actifs, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.
+Les Inspirations éco+ écrit que presque 100% des pharmaciens du Maroc ont fait grève jeudi, notant que 12.000 pharmaciens, des quatre coins du Royaume, qui ont trop souvent été divisés, ont réussi à s’unir pour une cause commune, alors qu’une cinquantaine de pharmacies d’officine seulement ont décidé d’ouvrir.
Vu de l’extérieur, il est tout à fait légitime de se demander pourquoi les pharmaciens “prennent en otage” la population, mais à y regarder de plus près, ces derniers clament haut et fort qu’ils ont tout essayé pour se faire entendre depuis plus de cinq ans, constate le journal.
Ils estiment ne pas avoir été pris au sérieux par le ministère de tutelle depuis de nombreuses années, contestent notamment les marges bénéficiaires et souhaitent la mise en place d’un circuit plus réglementé pour la vente des médicaments, afin de ne pas être lésés, relève-t-il.
Le gouvernement, quant à lui, assure se soucier des citoyens, mais il n’a pas suffisamment pris en compte l’avis des pharmaciens, pense-t-il, estimant que le “malaise” ne date pas d’hier et qu’“il était certain que la colère allait éclater, puisqu’il s’agit de la troisième grève du genre”.
+L’Opinion+, qui s’attarde sur le secteur culturel, constate que durant ce ramadan sans Covid, un grand nombre de centres culturels ont rouvert leurs portes au grand bonheur de leurs adeptes et ont, de ce fait, mis les petits plats dans les grands pour mieux accueillir un public friand de ces soirées capables de concilier chant, spiritualité, piété, méditation et relaxation.
La publication évoque une nouvelle vitalité insufflée à un secteur qui était, il y a à peine deux ou trois ans, en voie de décomposition.
En effet, alors que le Covid-19 pénalisait durement l’économie mondiale, la sphère culturelle ne s’en est pas sortie indemne, étant donné que depuis le début de l’année 2020, les festivals ont eu davantage tendance à disparaître qu’à réapparaître et que les événements du Ramadan n’en ont pas fait exception, constate-t-il.
+L’Economiste+, qui évoque la polémique sur l’importation des bovins du brésil, estime que comme la viande de cette race Nelore est dénigrée avant d’être goûtée, toute la polémique créée par les sceptiques et les complotistes qui peuplent les réseaux sociaux vient du fait que ces bovins ont des bosses.
Pour les autorités de l’Agriculture, cette race donnerait de la bonne viande car elle est nourrie à l’herbe fraîche, rapporte le quotidien.
Mais, avec les sécheresses, “nous allons vers l’importation récurrente des bovins, pour de la viande meilleure et moins chère”, ajoute-t-il.
La même publication écrit que finalement, le comité qui travaillait sur la mise en place d’un cadre réglementaire adéquat pour réglementer l’usage des cryptomonnaies a remis sa copie. Il s’agit de l’élaboration d’un projet de loi relatif aux crypto-actifs, une nouvelle activité très en vogue au Maroc et à l’international.
Ces monnaies virtuelles comme les bitcoins sont caractérisées par une forte volatilité et une absence de toute protection du consommateur. C’est ce qui explique la volonté affichée de combler le vide juridique dans le domaine des monnaies virtuelles.
Selon le journal, c’est la banque centrale qui a piloté cette opération. Une fois la première mouture du projet prête, elle a été transmise au ministère des Finances, à l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) et à l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance (ACAPS).
HA/APA