Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur l’accueil populaire réservé à Macky Sall à son arrivée lundi 27 février à Sédhiou (sud) pour une tournée économique de cinq jours.
Le Soleil se fait l’écho de « l’accueil populaire » reçu lundi 27 février par Macky Sall dans la région de Sédhiou (sud) où le chef de l’Etat entame une « tournée économique » de cinq jours. Les nombreuses personnes à l’accueil ont entonné « +Inin bara+ Président » qui veut dire en Socé, la lingua franca de la région, « félicitations pour votre travail », selon le quotidien national.
« De l’aéroport situé à Diendé jusqu’au centre-ville de Sédhiou, soit une distance de neuf kilomètres, c’était la même foule compacte et déchaînée. La même ferveur. La même ambiance festive et chaleureuse pour accueillir, hier, le président de la République Macky Sall », raconte Le Soleil.
Le Quotidien souligne que l’accueil de Macky Sall dans la capitale du Pakao a été fait « en sons et lumière » avec « les responsables politiques qui rivalisent à coups de pancartes ». « Faute de réceptifs dans la ville, des ministres se rabattent sur Kolda », autre région de la Casamance.
Après ce « bain de foule », Macky Sall se met « à l’épreuve de Sédhiou » où il trouve des « attentes toujours nombreuses » malgré l’annonce de « nouveaux chantiers », selon Sud Quotidien. « L’agenda du chef de l’Etat et de son gouvernement s’étale sur cinq jours. Outre l’inauguration des chantiers lancés lors du Conseil des ministres décentralisé de février 2015, les populations attendent des engagements allant dans le sens de l’emploi des jeunes, la promotion des cadres de la région et des programmes de désenclavement », explique le journal.
EnQuête évoque les relations entre la France et l’Afrique sous l’angle de « la révolution macronienne ». A la veille d’une tournée sur le continent, le président français Emmanuel Macron a disserté sur la nouvelle stratégie de son pays reposant sur « une démarche de partenariat respectueux et équilibré » avec l’Afrique qu’il faut prendre « au sérieux ».
Tout en assumant que « la France défend des intérêts », Macron a précisé aux dirigeants du continent que l’ancienne puissance coloniale « n’est pas une assurance-vie au règlement des problèmes politiques ». S’engageant à ne plus défendre « les entreprises qui ne sont pas prêtes à se battre », il a également promis de « réduire les effectifs dans les bases (militaires) en Afrique et réorienter leur philosophie ».
L’Observateur note une « forte tension sur le marché » sénégalais en raison du « grand écart entre les prix fixés par l’Etat et ceux appliqués par les commerçants » à moins d’un mois du début du Ramadan, correspondant au jeûne des musulmans qui représentent 95% de la population du pays. « La mesure de baisse des prix décidée par l’Etat se heurte toujours au véto des commerçants. Pendant ce temps, les consommateurs boivent le calice jusqu’à la lie. Ce, malgré les assurances du Service régional du commerce de Dakar », estime le journal.
ODL/cgd/APA