Six accords bilatéraux de coopération couvrant de nombreux domaines ont été signés, jeudi à Manama, entre les royaumes de Bahreïn et du Maroc, à l’occasion de la tenue de la cinquième session de la Haute commission mixte.
Cette session a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita et son homologue bahreïni Abdullatif bin Rashid Al Zayani.
Le premier accord porte sur un mémorandum d’entente concernant la coopération industrielle, et vise à développer la coopération industrielle entre les deux pays, notamment dans les domaines de la politique industrielle, des structures d’accueil industrielles, des cahiers des charges, de la promotion de la qualité et de la propriété industrielle et commerciale.
L’accord englobe l’échange d’expériences et d’expertise dans le domaine de la planification et de la mise en œuvre de la politique industrielle, le partage d’expériences et de bonnes pratiques entre les secteurs public et privé, l’encouragement de la coopération entre les instituts de formation et le renforcement des capacités afin d’encourager le transfert de connaissances et d’expertise dans le domaine industriel.
Quant au second accord, il porte sur un protocole d’accord de coopération dans les domaines de la normalisation et des marques de conformité aux spécifications normatives.
Dans le cadre de ce mémorandum, les deux parties encouragent l’action commune, les consultations et l’échange d’informations et d’expériences acquises entre elles dans les domaines de la normalisation et des marques de conformité à travers l’échange et l’unification des spécifications normatives en vigueur dans les deux pays, sur la base des normes arabes et internationales, et l’harmonisation des normes en vigueur dans les deux pays.
Le mémorandum vise à supprimer les obstacles techniques au commerce et à encourager les acteurs économiques de chaque pays à participer aux activités de normalisation dans l’autre pays.
Un protocole d’accord a également été signé dans le domaine de la coopération commerciale, visant à établir un cadre approprié pour accroître et diversifier le volume des échanges commerciaux entre les deux parties conformément aux lois et règlements en vigueur dans les deux pays.
Le mémorandum sera mis en œuvre à travers la conception et l’exécution de programmes efficaces, le renforcement de la coopération entre le secteur privé en encourageant les milieux d’affaires des deux pays à établir des partenariats commerciaux, l’appui à la création d’un conseil d’affaires conjoint et le renforcement de la coopération entre les chambres de commerce, d’agriculture, d’industrie, des services et les agences de développement du commerce des deux pays.
Le quatrième accord porte sur un mémorandum d’entente dans le domaine de la protection des consommateurs, qui vise à fixer le cadre général de coopération et de coordination entre les deux parties dans le domaine de la protection des consommateurs, à travers l’échange de législations relatives à la consommation dans les deux pays.
Selon l’accord, des programmes de formation conjoints seront développés au profit des consommateurs, et des canaux de communication seront établis entre les structures de la société civile des deux pays, en plus de l’échange des données sur les produits importés les plus importants qui sont saisis et qui constituent une menace pour la santé du consommateur.
Quant au cinquième accord, il concerne un programme exécutif d’un mémorandum d’entente dans le domaine de l’artisanat.
Ce programme exécutif vise à renforcer la coopération à travers la revitalisation et la valorisation des produits d’artisanat et de l’économie sociale et solidaire, l’échange d’expériences et du savoir-faire, et le développement du partenariat entre les deux pays dans le domaine de la formation des artisans.
Le dernier accord porte sur un programme exécutif pour l’accord de coopération dans le domaine des Habous et des affaires islamiques pour les années 2023-2024.
Ce programme vise à échanger les expertises et les expériences, ainsi qu’à rapprocher les positions des deux pays lors de conférences et de réunions officielles, et à travailler sur l’échange d’idées et d’informations concernant les moyens de faire face aux idées d’extrémisme et d’intolérance, et œuvrer à la promotion et à la diffusion des valeurs de tolérance en montrant l’image rayonnante de l’islam à l’étranger.
HA/APA