Après avoir demandé le départ de l’armée française, le gouvernement burkinabè a affirmé qu’il ne compte pas faire recours aux mercenaires russes.
La cheffe de la diplomatie burkinabè, Olivia Rouamba a nié une nouvelle fois, lundi 23 janvier 2023, l’existence d’un quelconque lien entre les autorités de la Transition et la compagnie militaire privée russe, Wagner.
« Nous avons foi à la solution endogène pour contrer l’insécurité », a déclaré la ministre avant d’ajouter que « nos Forces de défense et de sécurité et nos Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) que nous avons recrutés sont le Wagner du Burkina Faso ».
La ministre Rouamba s’exprimait, en marge d’une séance de travail, tenue ce lundi à Ouagadougou, avec l’envoyé spécial de la République Tchèque pour le Sahel, Thomas Ulicny.
Début janvier, des sources concordantes ont fait cas de la présence, à Ouagadougou, d’individus parlant le russe, qu’elles ont présenté comme étant des éléments de Wagner.
En décembre 2022, le président Ghanéen Nana Akufo-Addo a affirmé que les mercenaires de Wagner ont été déployés dans le sud du pays en échange d’une mine industrielle. Cette sortie avait crispé les relations entre les deux pays.
Jusque-là, il y a aucune information officielle concernant un accord entre le groupe et le Burkina Faso, même si le Premier ministre Apollinaire Kyelem a séjourné en Russie, début décembre.
DS/ac/APA